Dernière mise à jour | 26 juillet 1997 | Auteur | Gilles Maire |
Serveur | http://www.imaginet.fr/ime/teleconf.htm | Adresse | Gilles.Maire@UNGI.com |
Internet a d'abord été mis en oeuvre pour permettre les échanges de texte, puisque le premier protocole développé fut le courrier électronique. Les techniques actuelles permettent d'utiliser le son, l'image et la vidéo sur un ordinateur de type domestique.
De même les Web et les logiciels sur Internet sont capables d'interpréter des séquences sonores ou animées, le problème restant étant celui du transport de ces animations puisque la moindre séquence vidéo au format AVI non compressé représente plusieurs dizaines de Méga-octet par minute. Au niveau du son, une séquence de 60 secondes représente plusieurs Méga-octets.
On le comprend bien, ces quantités d'information sont incompatibles avec la bande passante disponible sur Internet.
Plusieurs tentatives ont été menées de façon indépendante pour diffuser des images et du son. Le premier impératif est de compresser les données échangées. Nous trouvons deux standards principaux :
Le protocole GSM est le plus répandu, ce qui signifie que le transport du son en mode TCP/IP est privilégié par rapport à la qualité sonore. Ceci pour dire que vous devrez vous satisfaire de sons parfois hachés, de quelques échos, et de phrases inaudibles au moment de grand trafic sur la portion de réseau qui vous sépare de votre correspondant.
Il est important aussi de prendre en considération les trois modes :
Ceci est également lié au mode HalfDuplex ou FullDuplex de votre carte son. Une fois ces présentations faites, étudions les logiciels de téléphonie sur Internet, puis le logiciel de téléconférence CU-seeme.
Les principaux logiciels de téléphonie disponibles sont répertoriés dans le tableau suivant en reprenant les informations les plus utiles : les plate-formes sur lesquelles ils fonctionnent, le mode de fonctionnement et le procédé de compression utilisé.
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Non | Oui | Oui | Oui | Stream Plug Ins | Full | Netscape | http://www.netscape.com |
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Oui | Oui | Non | Oui | GSM | half/full | beta | http://magenta.com/cyberphone/ |
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Non | Oui (Plug-In Netscape ou MSIE) | Non | Non | ?? | half/full | beta | http://www.intel.com/iaweb/cpc |
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Oui | Oui | Non | Non | GSM | différé | beta | http://www.telescape.com/html/HOME-PG.HTM/ |
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Oui | Oui | Oui | Oui | Internet Phone | full | 1mn gratuit + 49,95 US$ | http://www.vocaltec.com/ |
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Oui | Oui | Non | Oui | GSM | half/full | 25 US$ | http://www.itelco.com/ |
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Oui | Oui | Non | Non | NC | full | gratuit | http://freetel.inter.net/freetel/ |
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Non | Non | Oui | Non | Maven+vat | half/full | gratuit | ftp://sunsite.unc.edu/pub/packages/infosystems/maven |
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Non | Non | Oui | Non | vat CVSD GSM | half/full | 90sec gratuit $75US | http://www.emagic.com |
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Non | Non | Oui | Non | PGP | full | gratuit | http://web.mit.edu/network/pgpfone/ |
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Oui | Oui | Non | Oui | GSM | différé | gratuit | http://www.tribal.com/wpsearch.htm |
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Oui | Oui | Non | Oui | PGP DES IDEA RTP | half/full | gratuit (source aussi) | http://www.fourmilab.ch/speakfree/windows/ |
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Oui | Oui | Non | Non | ? | half/full | gratuit | http://www.voxware.com |
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Non | Oui + Navigateur | Non | Non | ? | half/full | gratuit | http://www.dspg.com/ |
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Oui | Oui | Non | non | ? | half/full | 49.95 US$ | http://www.itelco.com/ |
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Oui | Oui | Non | Oui | GSM | half/full | 45 US$ | http://www.qdeck.com/qdeck/press/webphone.html |
La visioconférence est associée au nom d'un projet de l'université de Cornell, qui portait le nom de Cornell University-seeme, avec le jeu de mot à la clé : CU-seeme = see you see me [je te vois tu me vois].
Comme le jeu de mot le laisse entendre CU-seeme permet de voir en étant vu. Il permet de voir sans être vu ou d'être vu sans voir, le tout en temps réel.
CU-seeme est une institution. La communauté CU-seeme est très largement grand public, elle permet ce que le téléphone promettait depuis des années : voir son correspondant.
On rencontre de nombreux exemples de sociétés dotées d'un système de téléconférence entre leur maison-mère et ses filiales à travers le monde. Les directeurs dans une ambiance feutrée écoutent le mot de leur président une fois par semaine. Les budgets de ce genre de gadget de managments étaient hier colossaux.
CU-seeme vous permet pour moins de 1000 FF de participer à des téléconférences sur Internet. Mais l'utilisation principale n'est heureusement pas de regarder un président fatigué s'adresser à des cadres dirigeants dynamiques.
CU-seeme fonctionne sur PC et sur Macintosh et quelle que soit la version du logiciel choisi, les options suivantes seront nécessaires:
Sans caméra vous pourrez regarder les gens qui émettent mais vous ne pourrez bien sûr pas émettre vous-même. Généralement, le son n'est pas très utilisé sur Cu-seeme.
Enfin précisons qu'il vous faut un modem à 28 800 bps minimum ou une carte Numéris.
Les algorithmes de compression audio supportés par CU-seeme sont les formats CODEC :
Ceux-ci doivent être choisis en fonction de la bande passante disponible sachant que le format Digitalk sera réservé pour les connexions 14 400 bps, et IntelDVI pour les lignes Numéris ou les réseaux d'entreprise.
Les deux logiciels qui permettent l'utilisation de CU-seeme sont :
La version de Cornell University est devenu très stable à partir de la version 0.9, elle est pratiquement équivalente en terme de fonctionnalités à la version 2.0 de WhitePine, qui est payante.
La version 3.0 de WhitePine est très bien agencée mais elle demande pratiquement 64Mo de mémoire vive et elle est très lente sur un PC pentium 166. En résumé personne ne l'utilise et de plus en plus d'utilisateurs reviennent à la verion de Cornell.
Les personnes qui n'émettent pas d'image sont des lurkers, ceux-ci sont autorisés sur la plupart des réflecteurs publics et interdits d'accès sur certains réflecteurs privés. Il existe deux façons de se connecter :
Le fait de geler l'image (freeze) permet de ne plus émettre de vidéo et de laisser ses correspondants voir l'image correspondant au moment du gel de la vidéo.
Cu-seeme permet l'émission de son en mode différé. Les options suivantes sont parfois utiles et ne doivent pas être demandées inutilement :
Les principaux réflecteurs Cu-seeme publics sont :
cu-seeme.com (192.233.34.5)
goliath.wpine.com (192.233.34.20)
reflector.cit.cornell.edu (132.236.91.204)
isis.dccs.upenn.edu (130.91.72.36)
hilda.ncsc.org (128.109.178.103)
NASA (139.88.27.43)
Il en existe de nombreux privés dont l'accès est limité
par un identifiant et un mot de passe, et le propos de ce guide n'est pas
de vous les dévoiler !
Vous trouverez de nombreuses pages Web traitant de CU-seeme dont les
principales sont :
Le point de ralliement des utilisateurs de CU-seeme est IRC, où l'on trouve entre autres les canaux suivants :
C'est sur IRC que vous trouverez les correspondants les plus à même de faire avec vous des essais de logiciel.
En furetant un peu, vous découvrirez des utilisations de CU-seeme qui dépassent le cadre de cet ouvrage, mais qui représentent une certaine réalité de CU-seeme.
Ceux-ci sont affichés, lorsque vous vous connectez sur un réflecteur, ils vous informent de la durée de connexion demandée, du style du réflecteur.
Montrer un panneau fixe ou une pièce vide est une hérésie. CU-seeme est consommateur de bande passante, ne restez pas connecté en permanence. Même si le réflecteur n'est pas d'un accès facile, ne gardez pas votre place au chaud pendant votre absence.
Les algorithmes de compression d'image de CU-seeme permettent de n'envoyer
que les portions d'image qui ont subi des modifications. Donc moins vous
bougez, meilleure sera la réception de vos correspondants et moins
sera saturée la bande passante d'Internet.
Lorsque vous êtes sur un réflecteur, vous verrez des gens communiquer et les liens sont faciles à nouer, un peu comme sur IRC. Vous verrez notamment beaucoup de personnes demander - surtout aux personnes du sexe opposé - de se connecter en 1:1 ou en DC (Direct Connection). C'est surtout dans ce mode de connexion que vous vous ferez de véritables amis, MAIS ne harrassez pas la personne que vous trouvez intéressante ou dont vous appréciez les charmes. Ne demandez pas au bout d'une minute une connexion en 1:1. Il est bien sûr interdit de lancer autoritairement une connexion vers la personne sans lui demander son avis.